2 février 2014, Manif pour tous à Lyon

Je ne voulais pas y aller, bien que j'en approuve les motivations. J'ai suivi, par Amour, d'autres qui tenaient à être présents.

Combien étions nous ? Au delà des comptages des uns et des autres, contradictoires, on peut essayer de l'évaluer de deux manières :

Par la longueur du cortège : À envion 400 m de la queue dun cortège, en passant le pont Bonaparte, j'ai vu la tête du cortège arriver à Bellecourt.

sur cette photo, on distingue les feux oranges des deux véhicules qui

fermaient le cortège. Un peu plus loin, derrière eux, apparaissent les drapeaux

de la tête de cortège qui arrive à Bellecourt.

Le centre de Lyon était cerné par les manifestants ! De Bellecourt à Bellecourt, en passant par le pont Bonaparte, les quais de Saône rive droite, le pont de la Feuillée, rue de Constantine, rue Gaillot, puis quai du Rhône rive doite, environ 3,2 km, 3200 mètres. J'ai essayé d'évaluer la densité des manifestants à plusieurs reprises : ça variait entre 1,1 et 1,8 manifestant au mètre carré. Cependant, de loin, on voyait ça et là de grosses tâches peu denses. La réalité doit se situer entre 0,7 et 1,2

Sur quelle largeur ? environ 10 mètres sur l'axe de la rue du Colonel Chambonnet (environ 23 % de la longueur totale), quinze à vingt mètres sur les quais de Saône (environ 21%), guère plus de 5 mètres dans les rues étroites aux alentours de la Mairie (21%), pas loin de 30 mètre sur les quais du Rhône (35%) : une largeur de 15 à 20 mètres de moyenne me semble représentatif de la réalité.

Au maximum : 3200 mètres de long x 20 mètres de large x 1,2 manifestants > 75 000 : irréaliste !

Au minimum : 3200 mètres de long x 15 mètres de large x 1 manifestant = 33600 .

Par l'occupation de la Place Bellecourt : Selon un Lyonnais, la place Bellecourt pleine, cela représente 40 000 personnes. Sur la place, il est probable que la densité était entre 1,4 et 1,8 personnes au mètre carré. La partie centrale représente environ 25 000 mètres carrés, soit entre 35000 et 45000 personnes avec ces densités : notre Lyonnais à l'air de savoir de quoi il parle. La place n'était pleine qu'au trois quarts (donc environ 30 000 personnes), au départ comme à l'arrivée. Mais des groupes (plusieurs centaines d'Auvergnats, par exemples) sont partis alors que le queue du cortège n'était pas encore arrivée sur la place. D'autres sont arrivés alors que la tête du cortège était déjà trop loin pour qu'on sache où elle était. Donc, incontestablement, il y avait bien plus de 30 000 manifestants, calculé de cette manière.

Synthèse : par deux moyens différents, très piffométrés, on peut estimer assez probable un chiffre proche de 35 000 manifestants. Le chiffre de 40 000 annoncé par les organisateurs ne semble pas fantaisiste, il reste dans la marge de mon évaluation (maximume d'environ 45 000)

Pour quoi avons nous manifesté ? Rien de neuf : depuis le départ, nous manifestons pour le respect de l'enfance, et uniquement pour cela :

- un enfant à le droit de se construire dans une famille avec le modèle du Père et celui de la Mère, indissociables rochers sur lequel ils pourront s'appuyer demain. Ce qui signifie qu'un enfant ne peut être adopté que par un couple homme-femme, de même qu'il a été conçu par un homme et une femme. 

- un enfant à droit à l'insouciance de son âge et à l'éducation de ses parents. Alors que Vincent Peillon veut "arracher l'enfant au déterminisme familial", j'ai beaucoup aimé le slogan : "arrachons nos enfants au déterminisme gouvernemental". L'École doit participer à lui faire découvrir le monde naturel, l'Histoire dans ce qu'elle a de consensuel. Il n'est pas nécessaire de l'embrigader dès aujourd'hui dans des débats lourds de clivages forts, qui ne sont pas de son âge, qui sont à nos yeux de la propagande politique : théorie du genre dont on veut nous faire croire qu'il ne s'agirait que d'une rumeur, homosexualité....

 - un enfant n’a pas à « appartenir à l’Etat » comme le souhaite ouvertement Laurence Rossignol, député au PS. Un enfant est confié à ses parents par le jeu de la transmission de la vie. Il a droit à ce que ses parents soient responsables de son éducation (voir en particulier la déclaration universelle des droits de l’enfant), il a le droit de ne pas subir la propagande des mouvements pas du tout modérés comme  SOS homophobie ou LGBT, qui interviennent dans les écoles pour « éduquer » les enfants en opposition ouverte avec l’éducation de nombreux parents, sur des sujets qui, encore une fois ne sont pas de leur âge.

Après avoir créé un hyatus entre les familles et les lobbies, entre les entreprises et leus salariés, entre les "riches" et les pauvres", Hollande semble vouloir monter les enfants contre les parents ! C'est aussi contre cela que nous avons manifesté. Et nous n'étions pas seuls.

Les manifestants commencent à arriver place Bellecourt

Les "Homens" : Rien à voir avec les "homos" !

Arrivée au pont de la Feuillée : ça se resserre...

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