Centres hippiques et liberté de la circulation...
Les centres hippiques manifestent leur mécontentement. Je partage ce mécontentement.
Les patrons et les salariés des centres hippiques ne roulent pas sur l'or. Loin de là.
Un centre hippique, ça coûte cher : l'achat des chevaux, l'investissement immobilier, les frais de fonctionnement communs à tous les élevages s'accumulent. Les recettes sont maigres. Aujourd'hui, monter à cheval est une activité pas si chère que ça. Je vois bien que mes élèves hyppophiles ne viennent pas de familles riches, et pourtant, ils montent.
Une hausse brutale de la TVA de 7% à 20% représente une augmentation de 12 % du coût de l'activité. Il est certain que pour certains d'entre eux, ça va être dur. Certains vont arrêter.
La hausse de la TVA, au départ, j'étais pour. J'étais pour car, avec Sarkozy, elle était associée à une réduction des charges sociales, qui, au final, aurait pu représenter une baisse du coût de production en France. (voir ici). Mais la hausse de TVA de Monsieur Hollande n'est qu'une nouvelle taxe qui s'ajoute à l'explosion fiscale déclenchée depuis les élections de 2012. Et là, je suis radicalement opposé à ce matraquage.
Je suis rédicalement opposé au changement des règles sans réelle justification. Pourquoi remonter la TVA sur la restauration ? Pourquoi augmenter la TVA sur la pratique sportive ? Pour dissuader les jeunes de pratiquer un sport ?
En revanche, les opérations escargot, comme sur le périphérique parisien, c'est lamentable, c'est minable, c'est lâche.
En quoi les usagers de la route méritent-ils d'être sanctionnés pour les conneries de messieurs Hollande et Ayrault ?