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Débattons en paix
10 février 2014

LGBT

Allons, tendons encore une fois le bâton pour nous faire battre.

Copié-collé sur le site "blog de LGBTLibertes" :

"Le blog est un espace pour nous exprimée sur des sujets très important à nos yeux, ce sont des sujets essentielle et il est parfaitement hors de question de laisser l'Homophobie et la Transphobie gag. Nous demandons uniquement d'être respecter par la population et que s'arrête tous les propos et les actes homophobes et transphobes.

Les homosexuels ne sont pas un danger ni pour vos enfants, ni pour vos familles. Ce que nous voulons c'est qu'on nous respecte et qu'on n'arrête de nous discriminée. Nous ne sommes pas un lobby, nous sommes des êtres humains comme vous. 

Nous souhaitons uniquement avoir les mêmes droits que vous et nous respectons les enfants, arrêter de dire que nous sommes un danger pour eux et que nous ?? les aimons pas. Vos propos et la haine dans la rue, ça suffis sincèrement apprenez à nous respecter et vous verrez que nous sommes comme vous."

Des fautes de frappes, tout le monde en fait. En revanche, quand je vois que l'auteur est incapable de comprendre les règles de grammaire les plus simples, je comprends, à mon tour, que cette personnes-là est à fortiori incapable de comprendre la complexité. Or l'organisation sociale ne peut se faire et se comprendre que dans sa complexité.

Ce texte est d'ailleurs simpliste sur le fond. Car où est le rapport entre la réalité, et le ressenti exprimé ici ? En quoi les slogans de la "manif pour tous", en quoi les opinions affichées par des opposants à "l'égalité" illusoire entre transsexuels et gens normaux correspond-il au contenu de ce texte ? Qui a dit que les opposants aux nouvelles lois sur la famille ne respectaient pas les LGBT ? Qui a dit qu'ils n'aimaient pas les enfants ? Qui a dit qu'ils ne seraient pas des êtres humains "comme nous" ? Quels propos haineux dans la rue ? 

Ayant participé deux fois à la "manif pour tous", je n'y ai vu ni entendu aucun slogan homophobe, aucune forme de dénigrement des homosexuels. En revanche, j'y ai entendu des slogans en faveur des enfants. Nous sommes convaincus (comme de nombreux scientifiques) que l'enfant, pour se contruire, a besoin de l'image de l'altérité, de la complexité humaine : le Père et la Mère, ce n'est pas pareil. Et ce n'est pas un "stéréotype sexiste" si, quand un enfant est difficile, on constate souvent que "l'autorité du père lui a fait défaut". Ce n'est pas un "stéréotype sexiste" si, quand un enfant est violent, on constate souvent que "la sagesse de la mère lui a fait défaut", soit qu'elle ait été étouffée par la violence du père, soit qu'elle ait été simplement absente. On peut être convaincu du contraire, nous respectons cette opinion. Mais cela ne signifie pas qu'il y a violence ou propos haineux quand nous exprimons cette convictions millénaire.

Près de chez nous, (nota : prénoms volontairement transformés) Jean-Pierre veut qu'on l'appelle Lætitia. Je m'y refuse. Par respect pour ses enfants, par respect pour son histoire. Je m'y refuse et ce n'est pas par mépris ni par haine. Je respecte Jean-Pierre, même si je refuse l'existence de cette pseudo Lætitia, fruit de son cerveau malade. Car comment comprendre qu'un homme, muni d'une paire de testicules et d'un pénis, puisse se vivre en femme, si ce n'est une forme de maladie ? Je ne méprise pas un malade. Je lui conseille juste, avec toute la douceur dont je suis capable, de se faire soigner.


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