Karine BERGER : arrêtez le massacre !

4 novembre 2012, vers 19h30, sur la radio Europe 1, débat ("forum") entre 4 français pleins de bon sens, et participation de Karine Berger, secrétaire nationale du PS à l'économie.

Une secrétaire nationale qui se dit économiste mais n'a aucune idée de la manière dont se forment les prix. Une secrétaire nationale à l'économie qui se permet de donner des leçons d'économie aux chefs d'entreprises qui lui suggéraient des moyens de relancer l'emploi sans que cela ne coûte rien à l'Etat ni aux Français...

Une spécialiste autoproclamée qui ne sait pas que le déficit de l'Etat français, entre 2008 et 2010, est directement lié à la crise et que la France est, sur ce point précis, très proche de l'Allemagne. (voir par exemple ici). La France, partant d'une situation déficitaire, a vu son déficit s'aggraver. La vertueuse Allemagne, partant d'une situation excédentaire, se retrouve en déficit.

Les mesures prises par Sarkozy, loin d'être cause de récession, ont permis à la France de rester devant l'Allemagne avec une croissance de 2,8% dans la période. L'endettement global est comparable (82% du PIB pour la France, 83% pour l'Allemagne).

Sur cette émission, Karine Berger a personnifié l'incompétence et l'aveuglement idéologique face à quatre français non spécialistes mais qui, eux, ont les pieds sur terre et ont compris que :

- le matraquage fiscal annoncé, qui touche toutes les catégories de Français sans donner le moindre avantage compétitif à nos entreprises va nous tirer vers la récession,

- les charges excessives qui pèsent sur nos entreprises sont le premier handicap des entreprises françaises, et donc la première cause de la pauvreté, du chômage et de leurs conséquences indirectes (baisse du pouvoir d'achat, hausse de la délinquance, stress au travail...)

- le misérabilisme, le bon cœur à bon compte, qui consiste à vouloir aider toute personne, toute catégorie de personne qui a des problèmes, avec l'argent des autres, a trouvé sa limite depuis longtemps et qu'il est urgent d'inverser la tendance. 

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