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Débattons en paix
6 mai 2012

Hollande va-t-il ranimer la guerre scolaire ?

Avant de lire ma prose, veuillez prendre le temps de lire la sienne : Reponse_Hollande_au_CNAL

Comment ose-t-il dire que l'enseignement privé aurait été favorisé ? Il représente 17,2% du corps enseignant et a eu a subir 18,5% des suppressions de postes, alors même que, contrairement à l'enseignement public, le nombre d'élèves augmente !

François Hollande laisse entendre que l'argent public donné à l'enseignement privé manquerait à l'enseignement public. Juste un chiffre, cité à la CDEN du 19 septembre 2011, séance tenue au Conseil Général de la Savoie :

- coût pour la collectivité d'un élève en établissement public : 1828 € pour fonctionnement et investissement

- coût pour la collectivité d'un élève en établissement privé :  718 € pour fonctionnement et investissement, c'est à dire 60,7% de moins.

Si je me réfère aux frais de scolarité demandés dans mon établissement, le coût total d'un élève du privé serait d'environ 1480 €, dont 760 payé par les familles et 718 par la collectivité. Le coût de l'enseignement privé dans ce cas est de 19,1% en dessous de celui de l'enseignement public. Pour une qualité moindre ? Si c'était le cas, les parents n'y mettraient pas leur enfant.

Ici, Monsieur Hollande est dans l'idéologie ou le clientélisme, pas dans le pragmatisme. L'enseignement privé marche, la forte demande des familles en atteste. L'enseignement privé coute moins cher que le public, il coute beaucoup moins cher aux collectivités locales. Pourquoi vouloir casser ce qui marche, dans un système éducatif en pleines turbulences ?

L'enseignement privé a vraiment du soucis à se faire !

 

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